top of page

"Les patients qui consultent les étiopathes ne viennent demander ni la lune, ni une conférence sur les problèmes épistémologiques de la médecine française. Ils souffrent, et souhaitent tout bonnement se débarrasser de ce qui les empêche de vivre normalement.
À partir de là, le travail est simple : ou nous pouvons les guérir, ou nous ne le pouvons pas. À eux de juger les résultats sur pièces."
Christian Trédaniel

Christian Trédaniel

Créee en 1963 par Christian Trédaniel, le terme étiopathie vient du grec αἰτία (aitίa), cause et πάθος (pathos), souffrance. « ce qui affecte le corps ».

Il désigne une méthode de raisonnement visant à établir la causalité des phénomènes pathologiques et les applications thérapeutiques qui en découlent.

L'étiopathie s'inscrit dans la longue tradition de la chirurgie non instrumentale, qui est la plus ancienne méthode de traitement qu'ait connue l'humanité.

Cette spécificité française se caractérise par ses techniques d'intervention exclusivement manuelles.

Aussi loin que l'on puisse remonter vers nos origines, d'Asklépios à Ambroise Paré, on trouve toujours trace de ces techniques indispensables au bon maintien du corps dans sa fonctionnalité naturelle.

Basée sur ces techniques ancestrales revisitées à la lumière des données anatomiques, physiologiques et biologiques les plus récentes, l'étiopathie leur a conféré une assise scientifique solide, appuyée sur une logique déterministe et systémique.

Les travaux de Christian Trédaniel aboutissent ainsi à la rédaction, en 1979, des Principes fondamentaux pour une médecine étiopathique, ouvrage de référence qui a fait l'objet de plusieurs éditions revues et corrigées par le fondateur lui-même.

D’où vient l'étiopathie ?

​Le fondateur de l'Étiopathie, Christian TRÉDANIEL (1934 - 2011)

Son parcours médical personnel, un accident de sport que la médecine classique n'a pu soigner, lui permit de rencontrer André de Sambucy, pionnier de la médecine manuelle en France, dont il devint l'assistant. Après quatre années passées à ses côtés, et deux à l'hôpital du Val-de-Grâce comme assistant du professeur Coirault, Christian Trédaniel perfectionnera aux États-Unis sa connaissance des techniques manuelles, à l'époque (1958) plus avancées qu'en Europe. Il y constatera aussi que personne, parmi les spécialistes qu'il a rencontrés dans les meilleures écoles, n'est à même d'expliquer l'efficacité des traitements manuels. De retour en France, où la thérapie manuelle n'était représentée que par les rebouteux des villes et des campagnes, il profitera de la période naissante des recherches interdisciplinaires pour axer sa réflexion sur la compréhension des phénomènes pathologiques et leurs procédés thérapeutiques manuels. Pour sa méthode alors encore en gestation, il créera et déposera le terme « Étiopathie » en 1963. Fidèle à Descartes, Christian Trédaniel n'abandonne pas le raisonnement analytique des phénomènes locaux, nécessaire à l'observation des faits, mais utilise une nouvelle manière d’ordonner les informations recueillies par l'observation et l'expérience. Il conceptualise le vivant comme un ensemble de systèmes en interaction et leur applique les règles de la cybernétique, ce qui lui permettra progressivement d'aboutir à une méthode d'investigation originale. Partageant les fruits de ses découvertes au fur et à mesure de son travail, Christian Trédaniel enseignera tout au long des années 60 - 70 avec une extrême rigueur. Certains de ses élèves n’iront pas au bout de cette longue gestation et le quitteront en cours de route pour créer des écoles d'"ostéopathie", où ils dispenseront un enseignement basique. Qu'importe : en 1979, la première édition de ses "Principes Fondamentaux pour une Médecine Étiopathique" couronne plus de vingt ans de travail. Dans la foulée, Christian Trédaniel met en place l'enseignement de sa méthode avec la création de quatre facultés libres d’Étiopathie. D'abord celle de Paris (1979), suivie par celle de Bretagne à Rennes (1986), puis Toulouse (1998) et enfin Lyon en 2004. Tout en organisant également la profession, Christian Trédaniel poursuivra son travail de recherche jusqu'à son dernier jour, le 13 novembre 2011, ses derniers acquis sur le système nerveux central figurant dans la 7e édition de ses « Principes ». D'autres, déjà avec lui et désormais après lui, ont repris le flambeau, car l’Étiopathie, comme toute discipline scientifique, est une méthode en constante évolution.

➡️ [ Méthode étiopathique ]

➡️ [ Différences avec l'ostéopathie ]

bottom of page